La bonne conduite du vignoble
Le chef de culture entouré de son équipe, veille au respect de l’environnement.
Ils ont ainsi mis en place une traçabilité des opérations ainsi qu’un suivi quotidien à l’écoute de la vigne. C’est la qualité du raisin qui fait la qualité du vin. Le travail de précision commence dans le vignoble lui-même, « parcelle par parcelle ». Notre métier de vigneron c’est avant tout d’optimiser la qualité des raisins.
Une viticulture raisonnée
À Siran, pour la culture de la vigne, les générations précédentes avaient déjà privilégié les petits rendements et modéré l’utilisation de produits chimiques modernes. Depuis 2000, le choix qui a été fait est celui d’une agriculture raisonnée. Des efforts quotidiens sont réalisés pour trouver un meilleur équilibre entre les contraintes climatiques et le respect de l’environnement et des hommes.
Le mode d’agriculture tend à progresser vers l’agriculture biologique. Nous avons la volonté de préserver les sols et de limiter l’utilisation du cuivre pour prévenir la menace mildiou et oïdium. Nous le faisons en attendant une solution alternative vraiment durable.
L’appui des études
Des études sont faites régulièrement pour suivre le pH ainsi que la présence en éléments minéraux et matières organiques dans nos sols. Elles permettent de savoir quand il est nécessaire de redonner aux sols des matières organiques qui permettront à la vigne de résister à la sècheresse.
Nous utilisons deux types d’apports organiques : des déchets verts et des déjections animales pour leurs richesses en éléments minéraux. Conscient de l’importance de maintenir une stabilité structurale et son activité biologique dans nos sols, des essais de semis « d’engrais vert » sont en cours.
Une taille de précision
La bonne santé du vignoble est notre objectif numéro un. A Siran, les tâches dans la vigne sont gérées comme dans un jardin, c’est à dire avec un grand souci du détail.
La taille en guyot Bordelaise, se fait de novembre à début mars. Nos tailleurs commencent par les cépages qui débourrent le plus tard et terminent par ceux qui sont plus sensibles aux gels. Ils ont suivi une formation sur quatre années et agissent pour gérer et anticiper les perturbations de trajet de sève. La pérennité de notre vignoble se construit en considérant chaque pied comme un cas particulier.
L’importance des labours
Les labours sont limités à quatre passages par an, deux « chaussages » et deux « déchaussages ». Pratiqués par le passé pour prévenir de fortes gelées, les labours participent aujourd’hui à la maîtrise des adventices. Ils permettent de supprimer les racines superficielles afin de mieux gérer les aléas climatiques et favoriser l’expression du terroir.
Les soins apportés à la vigne
Réalisés après la taille, les épamprages, les dédoublages et les relevages impliquent également un travail rigoureux et précis. Ils participent à la bonne hygiène/santé de nos plantes.
Le relevage permet de guider la vigne et d’éviter par la suite les entassements propices aux développements des maladies.
L’été, nos vignerons font de l’effeuillage et de l’éclaircissage. C’est à dire, sélectionner et dégager les grappes pour préparer les vendanges.
Les vendanges
La connaissance et l’observation du terroir, l’étude des sols et une dégustation régulière du raisin permettent de débuter les vendanges lorsqu’il est à parfaite maturité.
Le ramassage des raisins se fait manuellement en cagette. Les raisins sont triés avant et après l’égrappage pour une sélection des meilleures baies.
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